Une habitante de Nancy est convoquée le 2 février devant le conseil de prud'hommes par sa voisine, qui lui réclame 1.530 euros pour avoir gardé son enfant à deux reprises.

C'est l'histoire de deux voisines qui ne s'aimaient pas beaucoup. Appelons ces deux habitantes de Nancy Christine et Katie. Un jour, en mai dernier, Katie, une maman de 31 ans, doit partir à l'hôpital. Elle est enceinte et souffre de complications. Elle demande à Christine si elle peut garder quelques heures sa petite fille de 18 mois. Quelques jours après, même requête. Et c'est là que ça se complique. Tant et si bien qu'aujourd'hui, Katie se retrouve convoquée devant le conseil de prud'hommes par sa voisine. Christine lui réclame 1.530 euros pour ces deux baby-sittings : "un service" pour l'une ; "un emploi" pour l'autre.
L'avocat de Katie se désespère d'une affaire qu'il juge "grotesque". Celui de Christine se dit "ahurie" par la proportion que prend cette "querelle de clocher". Mais pourquoi réclamer 1.530 euros pour deux baby-sittings ? "La plaignante demande des dommages et intérêts pour travail dissimulé, pour rupture abusive de contrat et six mois d'arriérés parce qu'elle explique qu'elle n'a pas été déclarée à l'URSSAF", explique Me Olszowiak. "Cette somme résulte seulement d'une application stricte du code du travail", répond Me Lagarrigue. La tâche des deux défenseurs s'annonce ardue. En l'absence de contrat écrit entre les deux voisines, c'est parole contre parole. Celles de deux voisines qui ne s'aimaient pas beaucoup.

Cette situation vous semble-t-elle surprenante ?

Source : Tf1.fr
Date : 04/01/11

₪ Votre Reporter Minnie ₪

Quelle histoire pathétique ! Je me demande ce qui s'est passé dans la caboche de Christine, est-il certain qu'elle a toutes ses facultés mentales ? Tiens, je vais faire un peu de ménage chez ma voisine et lui réclamer 1 000 €, moi aussi je peux le faire, lol !