/!\ Attention, image choquantes, âmes sensibles s'abstenir. /!\

Localité d’Itamar, décalée au sud-est de Naplouse. Vers minuit, Tamar Fogel, 12 ans, revient chez elle. Elle avait passé la soirée du vendredi soir, comme à l’accoutumée, au foyer des jeunes du mouvement « Bnei Akiva ». Elle s’étonne de trouver la porte fermée. Appelle. Tambourine. Rien. Elle sollicite l’aide d’un voisin. Après quelques tentatives vaines, ils finissent par réveiller Rohi, 8 ans, qui vient leur ouvrir la porte d’entrée. L’horreur. Le père, Ehud, 36 ans, la mère, Ruth, 35 ans, Yoav, 11 ans, Elad, 4 ans et Hadass, trois mois, baignant dans leur sang, lardés de coups de couteau, égorgés même… Seuls rescapés de la tuerie : Rohi donc et Ychaï, 4 ans et demi que le voisin s’empresse d’amener chez lui, en compagnie de leur sœur ainée.

L’enquête a révélée que, vers 21 heures, deux terroristes se sont introduits dans la localité, escaladant la barrière de sécurité. Tapis dans l’ombre, ils ont attendu l’occasion propice. Celle-ci est survenue peu-après. De la maison des Fogel s’échappent une vingtaine d’enfants, invités au traditionnel repas du shabbat, du vendredi soir, qui accompagnés par Tamar, la fille ainée, gagnent le Foyer communautaire. A l’intérieur, les parents couchent les enfants, vont dormir à leur tour. A l’extérieur, les deux hommes ne bougent pas. Ils attendront près d’une heure avant de s’infiltrer dans la maison. Ils pénètrent dans la première pièce située à leur gauche, exécutent froidement Yoav et Elad, ressortent au moment où la mère, Ruth, réveillée par des bruits, apparait dans le couloir. Elle est poignardée à mort. Les deux terroristes se ruent dans la chambre. Le père, Ehud, venait de se lever, prendre le bébé dans ses bras. Ils seront lacérés de coup de couteau. Les assassins repartiront comme ils sont venus, prenant le soin de fermer la porte à clé. Rohi et Ychai, profondemment endormis, n’ont rien entendu. Ils devront la vie à leur mère dont l’apparition soudaine a dérangé les deux hommes qui, ensuite, n’ont plus songé à une exploration systématique de la maison.

Samedi soir, dans une brève intervention télévisée, le premier ministre a qualifié d’odieux cet attentat, exigeant une condamnation ferme, sans faux-fuyant et de la communauté internationale – si prompte par ailleurs, a-t-il souligné, à clouer Israël au pilori pour sa seule présence en Cisjordanie, et du président de l’Autorité palestinienne, dénonçant par ailleurs les incitations permanentes à la haine d’Israël. Mahmoud Abbas a, de fait, condamné cet attentat abominable, appelant Binyamin Netanyahou au téléphone pour lui exprimer ses regrets.

C'est horrible :$

Les pauvres, c'est vraiment horrible pour eux, ils avaient rien fait...
On a retrouvé qui a fait ça ?

c'est triste

Anais, apparemment non par pour l'instant.