Fifi~Avtr° Star
Age : 30 Localisation : Belgique Messages : 9387
| Sujet: Voici une petite histoire non achevé mais bien commencé Lun 25 Juil - 22:23 | |
| Dites ce que vous avez pensez de ce début d'histoire, tout avis est le bien venue. Moi et mon destin.
Chapitre 1 Lundi, premier jour d'une semaine longue et pénible. J'étais lasse, sur un banc, me déroulant questions sur questions. Parfois stupide, un peu scénaristique, mais rien de plus, j'étais là, posé par la douceur du mistral. D'un côté, des rayons essayant de percé les nuages, de l'autre, la pluie, l'orage, la foudre à tout bout de champ. Je ne sais quoi faire à présent, peut être allé bosser, ou replonger dans mes rêves insolites.Rien, personne à des kilomètres, même pas le moindre beuglement, ou gris d'oiseau. J'étais seul, prêt à m'endormir, à retrouver mes pensées.Non, c'était plus que ça en avait l'air, on aurait cru l'enfer des hommes, un endroit vide, calme, triste, mais peut être suis-je toujours en train de dormir ? Telle est la question que je n'arrêtais pas de me poser.Surfant le paysage, le ciel encombré de tâches blanche, ou plutôt grise, noir de colère.Pourquoi ne crierais-je pas un bon coup ? Faut-il encore que j'arrête de pensé. Impossible ! S’était plus fort que moi. Nul être humain ne sait arrêter de pensé, même quand on dort. Là, c'était l'heure du dîner, mais non, j'étais toujours là, sur un banc, allonger cette fois-ci, prêt à m'encourir. Suffirait-il qu'il y a une créature pour que je m'en précipite au loin ? Prêt à retourner chez moi.Non, impossible, tel le calme régnait l'horizon. Tel le calme régnait mes pensées. Oui, voilà, c'est ça. Le calme, c'était elle, la chose qui encombrait mes pensées.Impossible! Une énigme plus qu'extravagante. Le calme ne pouvait régner mes pensées, sauf si ma pensée me trompe. Non, impossible, nul ne peut contrôler mes pensées, moi seul, seul mon cerveau est roi de mon corps. Lui seul règne mon âme, lui seul règne mes pensées.Mais à quoi bon un cerveau ? Sans lui, je ne serais nulle part. Si, bien sûr, je serais quelque part, mais là où personne ne peut pensée, où personne ne peut parler et communiquer.Mais qu'ai-je à la tête ? Pourquoi toute ces questions et répétitions ?Serais-je prêt à me lever ? Ou devrais-je plutôt rester là, face aux rayons de soleil, perçant les nuages, contre un mur d'averse.Oui, c'est ça, restons là, percher sur ce banc ou plutôt, "crever" sur ce banc. Non, impossible, la souffrance serait trop exaltante! Je le peux, seul mon cerveau est roi de mes pensées. Devrais-je crier ou plutôt "crever" sur ce banc ?Nul ne dit que j'ai envie de rester le restant de mes jours ici, et là, prêt à croire qu'un jour, quelqu'un viendra. Feuilles, arbres, routes, maisons, nuages, éclatant comme une déchirure musculaire. Bien plus que ça! C'était voir le monde se perdre à l'horizon. Rien d'autre ne surplombait le paysage. Si, moi seul surplombais le paysage, mais nul ne me surpassait! J'étais là, seul, régnant ce banc.Devrais-je me décider une bonne fois pour toute ?Impossible, j'étais clos, incapable de partir, ici et là, prêt à prendre mon envole pour les cieux. S’il y a bien une chose qui me vient à l'esprit à chaque instant, c'est le mot "liberté". Plutôt vulgaire pour certains, mais pour moi, cela signifie bien plus qu'un simple mot vulgaire, antipathique. C'était "le" mot qui pouvait régner au dessus de tout le monde. Lui seul avait le pouvoir de grandir et parvenir à résoudre certaines énigmes. Mais pourquoi, qu'a-t-il de si exaltant ce mot ? Au loin, un cri, une douleur, ce n'était qu'un éclair, pourchassant tout sur son passage.Mais qui suis-je !? Devrais-je prendre mes jambes à deux mains et poursuivre ma quête ? Ou devrais-je plutôt prêter serment et resté sur ce banc le restant de mes jours ?Non, c'était bien plus qu'une question, c'était mon destin! Chapitre 2 Mardi, deuxième jour d’une grande insatisfaction. Toujours seul, aucun écho, rien. Pourquoi devrais-je m’évader de cet endroit insolite. Un jour il faudra bien que je bouge et part à la quête de trouvaille des vies humaines ou animales. Mais avant toute chose, il me faudra surmonter multiples épreuves qui me sont plus qu’impossible. Avant tout, il me serait préférable de me préparer à toutes ces choses, comme savoir faire des choix qui me sont très délicat. Les heures passèrent ou plutôt devrais-je dire les minutes tellement le temps est d’une lenteur grossière. Peut être que je devrais rêvasser un moment avant de faire ces choix. Car une fois que j’avancerai, je ne pourrai reculer. A présent, seul moi serais-je maître de mon destin ou plutôt devrai-je dire ma conscience qui me guide et me guidera jusqu’au bout du monde.Non, c’était trop dur pour moi, exaltant, mais si atroce que je m’épuisais à peine en une demi-heure. Réfléchir, penser, rêvasser, toutes ces tâches pitoyables mais qui pourtant sont la clé à mes problèmes. La clé, bien sûr, ce n’était pas comme aller chez le serrurier et récupérer sa clé, mais ici, c’était comme affronter le diable en personne, une mission qui me fera faire des sacrifices à moins d’être futé, de se montrer plus intelligent que lui ! Oui, il le fallait, ça sera lui ou moins. Bien sûr, c’est une métaphore, mais un jour peut être, un jour je devrai affronter le diable en personne, mais aujourd’hui, ce diable ne se présente pas sous la forme d’un être mais sous la forme de multiples épreuves mentales et acrobatiques qui me seront fatale ! A vrai dire, je n’ai jamais eu peur de quoi que se soit, j’étais toujours volontaire à sauver des vies, à courir après le voleur, à chasser le serpent, à brûler les malfaisants et à convaincre mes ennemis. Car oui, j’en avais des ennemis, si ce n’était qu’une dizaine, de quoi me mettre chaos, mais ces ennemis étaient bien plus forts et intelligent qu’on ne pourrait l’imaginer. Seule ma conviction était la clé à mes problèmes.Aujourd’hui, la clé de mes problèmes est ma foie je dirais ou plutôt ma conscience. Il est pourtant nécessaire que je me prépare à mes futures quêtes, mais nul dit que j’y arriverai à les surmonter. Il le faudra, à l’époque, j’étais bien plus courageux qu’on pourrait le penser actuellement, mais à vrai dire, je ne sais pas ce qui a bien pu m’arriver. Je suis là, depuis hier sur un banc, au milieu de nulle part, dépourvu de cris ou de bruit, mise à part l’orage quand il le doit. Sinon, j’étais seul, et pourtant il faudra que je comprenne ce qui a bien pût m’arriver, pour ne pas passer le restant de mes jours dans les questions et la solitude, dans la paresse et la peur.Minutes après minutes, voilà que le mistral revient. Un papier, quelque chose planait vers moi, décidant de le prendre, je mis debout sur ce banc quand j’entendis un craquement. Me pressant à l’attraper, je me rassis confortablement, pour me mettre à la lecture de cette lettre. Oui, c’était une lettre, venu de quelque part, dont j’ignore. Froissé, amoché, finement brûlé, j’examinais cette lettre ou ce dépotoir, comme je l’aurais appelé, quand j’aperçu en bas de la page, à l’envers, une inscription ; « Prend garde » Mais pourquoi avoir marqué cela ? Une question de plus, s’empilant à ma boîte à mystères encore non résolu. Survoltant ces phrases ou demi-phrases, je ne comprenais pas le sens de ces phrases ; « Suis-le »; « En-cours toi »; « Arme-toi »; « Ne le fixe pas » … . Que voulaient-elles dire ? Qui aurait bien pu écrire cela et dans quel bute !?Temps et patience, voilà les deux seul mots qui me venaient à l’esprit. A vrai dire, le temps passait bien plus vite que je ne le pensais. Le soleil se couchait déjà, quand je décidai de me reposer et ainsi reprendre ces questions afin d’essayer d’y répondre quand le jour sera venu.Me refoulant cette phrase « Prend garde » toute la nuit, je n’ai pu comprendre en quoi il fallait prendre garde. Peut être que j’étais en danger, ou peut être que ce ne fut qu’une simple coïncidence. Ce message m’est bien parvenu, je préfère donc écarter cette thèse de coïncidence. Encore une fois, des choix seront à faire, et il faudra que je m’évade de cet endroit pour répondre à mes questions. Mais quand ? Demain ? Ou jamais !? |
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