"J'ai pas dit que le train arrivait, parce que je me suis dit que ça allait être pire pour lui. Si je le lui dis que le train arrive, il sait qu'il est mort, en gros" raconte à RTL un des trois copains.

Avec ses deux amis d'une vingtaine d'années, dans des circonstances qu'on ignore, ils ont eu un accident de la route, à Chavanay, dans la Loire, samedi soir. Après plusieurs tonneaux, leur Clio s'est retrouvée sur... la voie de chemin de fer.

C'est là que commence ce qui aurait pu être dramatique.
Alors que les deux passagers de la voiture parviennent à s'extraire, le
conducteur, lui, n'y parvient pas, et reste bloqué. Alors que... un
train de marchandises arrive à plus de 100 km/h.

Son ami poursuit, toujours sur RTL : "Je me suis reculé, je l'ai vu se faire taper par le train. Je me suis dit : 'ça y est c'est fini, je l'ai pas sorti de la voiture, et tout...'.
Il voulait carrément que lui coupe la main, j'ai pas pu. Il me disait
'coupe-moi la main, coupe-moi la main.' Du coup, j'ai reculé et le train
l'a tapé.'"

Percutée par le train à vive allure, la
voiture du jeune homme, resté à l'intérieur, a été traînée sur près de
40 mètres par le train. Et, selon Le Progrès, le choc provoqué par la collision a permis au jeune homme de sortir de la voiture.

Selon un de ses amis, la voiture a même "dû faire faire bien 50 mètres".
"Je suis allé vers la voiture, je pensais qu'il serait en miettes.
Finalement, j'ai vu sa main, j'ai réussi à le sortir, mais honnêtement,
je sais vraiment pas comment ...Je sais pas, il a dû se mettre en boule.
Quand on voit l'état de la voiture..."

Et le jeune homme s'en est sorti ! "Il a juste quelques cicatrices sur le visage,
le nez cassé, des petits hématomes, mais rien de méchant.(...) "Il
était conscient. Il savait pas trop ce qu'il disait. Il parlait, mais on
comprenait pas tout, car il était vraiment dans un sale état."

Les jours du jeune homme, hospitalisé, ne sont pas en danger.

Et son ami de conclure : "Finalement plus de peur que de mal. C'est un miracle. On s'en sort pas trop mal."

Toujours selon Le Progrès, les trois jeunes gens sont originaires de Saint-Maurice-l’Exil, en Isère.